Par Laurent Quevilly-Mainberte

Avec la fin de la guerre d'Algérie, Yainville, petit village normand, connut une événement considérable : l'arrivée d'une vingtaine de familles rapatriées. Comment fut vécue l'intégration des Pieds-Noirs ? Avant de leur céder enfin la parole, le contexte...

Secouée par cette guerre qui ne voulait pas dire son nom, l'Algérie comptait avant l'Indépendance environ neuf millions de musulmans et un million de Français d'ascendance européenne. Dans cette dernière communauté, toutes les régions de France étaient diversement représentées, l'Alsace-Lorraine bien plus que la Normandie... Mais on compte de nombreux Pieds-Noirs d'origine étrangère : Espagne, Italie, Malte... Ils sont près de 50% vers la fin du XIXe siècle. Oran présente la plus forte concentration d'Européens, c'est la grande rivale d'Alger, la capitale.
Nous allons suivre jusqu'à Yainville deux familles issues de ces deux villes...

Les Ribès, les Pascual...


A Alger, les Ribès sont venus de la Costa Blanca, à l'est de la péninsule ibérique. Entre Valence et Alicante, Jàvea est une vieille ville aux façades blanches avec son port de pêche tourné vers les Baléares. 

A Oran surnommée l'Andalouse, pléthorique est la famille Pascual. Originaire quant à elle d'Alicante ou encore de Malaga, elle coule des jours heureux dans la ville la plus européenne de toutes et qui compte pas moins de 23 cinémas dont le Gaumont, à Gambetta, quartier de résidence des Pascual.

Photo ci-contre : José Pascual-Gilabert en uniforme de l'armée espagnole. L'homme par qui les Pascual sont arrivés.

La généalogie de nos deux familles est détaillée en bas de page :


"Je vous ai compris !..."



En 1954, c'est la Toussaint rouge. Perpétrés par le FLN durant la nuit du 31 octobre au 1er novembre, 30 attentats frappent les trois coups de ce que l'on va considérer longtemps comme de simples "événements". Mais après la perte de l'Indochine, la IVe république s'enlise depuis en Algérie. Le 1er juin 58, De Gaulle, poussé au balcon par l'Armée, revient au pouvoir et se rend aussitôt sur place. " Je vous ai compris ! Vive l'Algérie française !" Alors on y croit, on y croit...


Le passage du cortège de De Gaulle devant la clinique du Front de Mer, à Oran, où Micheline, l'épouse de Jo Pascual, est infirmière. (Coll. Yvette Pascual).

Mais bientôt le grand Charles modère ses propos : "L'Algérie de Papa est morte." La suite, on la connaît. Elle mène à l'Indépendance qui s'écrira en lettres de sang.

Situation désespérée

Plusieurs clauses des accords d'Evian signés le 18 mars 62 ne seront pas suivies d'effet : comme le cessez-le-feu, les garanties accordées aux Français d'Algérie. Daniel Faucon, appelé de Caudebec-en-Caux dans le CIT 160, comptera sept de ses camarades tués par l'OAS dans la Mitidja et onze gravement blessés. L'enjeu de cette tuerie du 23 mars : récupérer des armes pour continuer le combat contre le FLN. C'est le début de la bataille de Bab-el-Oued, bastion de l'OAS pris d'assaut par les force françaises...
3018
C'est, selon le gouvernement français, le nombre de civils disparus du 19 mars au 31 décembre 1962. Seuls 745 ont été retrouvés...

Marc Ribès nous racontera bientôt combien de fois sa famille à tutoyé la mort, quel fut l'enfer au quotidien qui allait précipiter sa fuite en métropole. " Dans Alger, les accords d'Evian n'eurent aucun effet immédiat. La guerre était toujours la même. Pire, puisque les Algériens sortaient de leurs caches pour venir en ville. Le 26 mars il y eut le massacre de la rue d'Isly qui fit 46 morts et 200 blessés. Massacre de l’armée française qui a tiré sur les manifestants..." Que s'est-il passé ? Ce jour-là, devant la grande poste, des partisans de l'Algérie française tentent de forcer le blocus qui isole Bab-el-Oued en état de siège. Sous l'uniforme de l'armée française, des tirailleurs algériens du 4e RT ouvrent le feu pour une raison non éclaircie et aussitôt censurée. Jamais la grande muette ne reconnaîtra sa responsabilité dans cette tuerie.

La fuite sur le Kairouan...


Comme beaucoup, les Ribès, les Pascual vont traverser la Méditerranée à bord du Kairouan, le fameux paquebot blanc assurant les liaisons avec Marseille.


Yvette Pascual a comme une amnésie lacunaire de son passage d'Algérie en France. Vécu comme un traumatisme, cet événement douloureux occulte sa mémoire. Mais elle en situe parfaitement le contexte. : " Mon père, mon frère aîné Jo travaillaient à l'EGA, Electricité et Gaz d'Algérie. Et comme tous deux étaient de grands techniciens, mon frère l'électricité, mon père les chaudières, ils ont dû rester pour former les nouveaux arrivants... "
Alors, chez Les Pascual, seules les femmes et le petit dernier partiront donc d'Oran à bord du Kairouan : Maria Catlina, la grand-mère, Renée Marie, la mère, Liliane, Jeanine, Yvette et Christiane, les quatre plus jeunes filles, enfin Paul, le benjamin des garçons.

Roger, le cadet, était alors passé du Sahara à Solenzara, en Corse, pour y achever son service militaire dans l'armée de l'air. Aviateur était aussi l'époux de Renée, l'aînée des Pascual. Le couple était déjà en France par le fait d'une mutation.


Yvette ici après son arrivée en Normandie. Elle nous dira quelle était le quotidien d'une jeune Oranaise...
" Que dire, sinon que nous étions nombreux et serrés dans ce bateau, je me souviens de ma mère et de ma grand-mère, assises à même le sol sur le pont. Nous sommes partis avec presque rien, un cadre a suivi avec juste quelques effets. Nous n'avons pas eu le choix, il fallait partir, et heureusement, car si nous étions restés un peu plus..."
Yvette évoque ce sinistre 5 juillet, jour où, à Oran, nombre de Pieds-Noirs furent massacrés "alors que l'Algérie avait son indépendance et que les accord d'Evian devaient garantir la sécurité des Pieds-Noirs avant leur départ. Bien entendu tout a été bradé. Quelques-uns d'entre nous avaient acquis une maison, difficilement, mais ils étaient chez eux. Ils sont partis en laissant tout derrière eux...."



Une mère pied-noire débarquant à Marseille du
Kairouan avec ses enfants. (AFP)

Arrivée en métropole, la famille Pascual va passer un mois dans un centre de vacances à Escouloubre-les-Bains, dans les Pyrénées-Orientales. Elle le doit au statut de salarié de l'État français occupé par José Pascual et son fils aîné. Puis le groupe monte près de Lyon, dans un centre EDF. " Là, notre père nous a rejoint. Mais sa mutation finale a été la Normandie. Et donc Yainville..." A regret là aussi. Car quel est donc ce petit village au bord de la Seine, si loin de la douce Méditerranée ?...

Yainville 62


En 1962, Yainville compte 862 habitants à l'ombre de sa centrale électrique dont la sirène rythme la fuite du temps. Avec quelque 225 agents, EDF est le premier employeur de la commune et son grand pourvoyeur en finances et équipements. Comme la salle des fêtes qui, dotée d'une cabine de projection, se mue à l'occasion en cinéma.
Mais le village aligne aussi une huilerie, une savonnerie et conserve encore quelques belles fermes : chez Godard, Piot, Quevilly... Le commerce local se résume à trois cafés-épiceries, Andrieu, Bidaux, Berneval et quelques marchands ambulants.


Ou est la plage de Canastel ? Entendez-vous la rumeur de la Casbah ? Seule, au café de l'Eglise, Jeannette a l'accent du Sud...

Depuis la Libération, Gaston Passerel, ancien de 14-18, est le maire d'Yainville. En soutane, l'abbé Coupel navigue d'une paroisse à l'autre de la presqu'île au volant de sa 4 CV noire corbeau. A Yainville, le garde-champêtre, M. Dufay, sourd comme un pot, lui fait office de bedeau et de sonneur de cloches. Quant au personnel communal, il se résume à quelques nécessiteux employés par intermittence : Mazette, Bijou, de sacrés personnages !... Yainville a encore sa gare où Robert Mazurier, carte de la CGT en poche, n'agite plus guère son drapeau rouge. Et puis il y le bac dont la vedette est pilotée en alternance par Bernard Chéron, Maurice Raubiet et  Gaston Levasseur.


Durant cette année 1962, ce sont en tout seize agents d'Electricité et Gaz d'Algérie et 
deux familles du Maroc qui seront rapatriées à Yainville. On les logera en deux lieux distincts. Les unes près de la centrale où l'ancienne coopérative, rasée par les bombardements, a été réaménagée en dix logements. Les autres le long de la route de Jumièges, dans la cité des Clairs-Logis édifiée en plusieurs tranches dès 1948.

Liste des rapatriés d’Afrique du Nord arrivés à Yainville en 1962 établie par Marc Ribès

Cité EDF Les clairs-Logis      

Cité EDF côte Béchère

Famille Origine Enf. Famille Origine Enf.
BAGLIETO (Alger) 1 PASTOR (Alger) -
BERINGUER (Alger) - PASTOR (Maroc) 3
DUMONT (Maroc) 2 PEREZ (Alger) 4
FERRER  (Alger) 4 RIBES (Alger) 4
FURLANI (Alger) 2 TERRONES (Alger) 3
MAESTO (Alger) 1 VAGO (Bône) 2
PASCUAL (Oran) 4 VIVALDI (Alger) 4
Famille Origine Enf.
CASANO (Oran)
2
COIN (Alger) 4
FUGEN (Alger)   3
VICENTE (Alger)  2

La liste Ribès compte donc 18 familles, en majorité algéroises, totalisant 45 enfants. On fera le distinguo entre Les Pastor d'Algérie et du Maroc. Le premier se prénomme Hubert, le second Henri

Dire que les Pieds-Noirs furent accueillis à bras ouverts serait révisionniste : " Nous n'avions pas le bon teint, cheveux noirs, longs. Nous étions un peu comme des bêtes curieuses. En plus, avec notre accent..." Certains garderont un souvenir désagréable de leur arrivée. Un sentiment d'hostilité à leur égard tandis qu'ils se sentaient désemparés.Si les musulmans étaient des sous-citoyens en Algérie, les Pieds-Noirs connurent le même mépris en métropole. La droite de De Gaulle les aura menés en bateau. " Que les Pieds-Noirs aillent se réadapter ailleurs ! " lancera quant à lui Gaston Defferre, maire de Marseille et figure emblématique à gauche. Du coup, quel espace politique reste-t-il à ces parias en arrivant dans l'hexagone ? Que leur restait-il tout court !


Au port d'Oran, l'usine  EGA où travaillaient les Pascual. Elle n'a rien à envier à celle d'Yainville...


A Yainville, nombre d'agents EDF ne décolèrent pas de cette arrivée subite et subie dans la grande maison : " Sont-y seulement électriciens ! Aucun d'eux n'a un nom français ! " Allez dire ça à la famille Dumont. Quant aux autres, Français ils sont ! Et quand bien même, Yainville a toujours été terre d'asile. Toujours. Si, à titre d'emple, on examine le recensement de 1936, on compte 320 Français ou naturalisés comme les Wésolowski, les Da Pozzo. A côté de cela, on dénombre pas moins de 27 étrangers : Italiens, Espagnols, Portugais, Belges, Tchécoslovaques, Russes... Oui, 27 ! Soit 7,78% de la population. Et l'on pourrait se livrer aux mêmes calculs pour les recensements antérieurs... Saluons au passage ces ouvriers venus d'ailleurs pour laisser leur vie dans la construction de la centrale. Dans le vieux cimetière, faite avec les mêmes briques que l'usine aujourd'hui disparue, une tombe nous le rappelle. Ces briques, ce sont les derniers vestiges de l'a "vieille dame"...

Alors en 36, 7,78% d'étrangers. En 62,  6,91% de Pieds-Noirs. La belle affaire. Bien avant eux, lors de l'arrivée d'immigrés venus se fondre dans le village, qui diable aurait eu l'idée stupide de traiter MM. Vian ou Barronchelli de Ritals ? M. Kubista de Ruskoff ?  Ils étaient Yainvillais. Alors ?... Alors les Pieds-Noirs seront Yainvillais !

Au crédit d'Henri Marcilloux, directeur de l'école, futur maire du village, l'idée de faire asseoir, à la rentrée de septembre 62, un Normand et un Pied-Noir côte-à-côte sur chaque pupitre d'une rangée... Cette disposition fusionnelle s'avéra très vite inutile. Selon ses affinités, sans distinction d'origine, chacun finit par prendre place où bon lui semblait. Dans les village, cheveux blonds et bruns marchèrent bras-dessus bras-dessous sans se poser de questions. Nos accents normands se teintèrent d'expressions nouvelles tirées du sabir pataouète : Macache bezef, chouia, fissa, Patin couffin, mouk
zep ! (chut, ne me demandez surtout pas de traduire, mes petits-enfants lisent par-dessus mon épaule...).
MAnnée 62-63
La fameuse classe des CM2 62-63 reprise par Gilbert Fromager dans le tome 3 du canton de Duclair sous le titre de "Les copains de Laurent Quevilly". Elle compte cinq Pieds-Noirs. que nous faisons figurer ici en caractères gras. (Cliquer sur l'image pour l'agrandir).

 1er rang : Richard Devos, Jean-Jacques Lefebvre , Marc Ribes, Antoine Casano, Paul Pascual.
2e rang : Jean-François Perez, Gérard Bréard, Didier Dekester, Philippe Legros, Laurent Quevilly, Denis Foudrain, Dominique Lebas, Gérard Lerond, Alex Cabin, Georges Dorin.
3e rang: Jacky Bance, André Dufresne, Philippe Lahousse, Robert Ribes, Alain Pichon, Gilbert Lefebvre, Serge Bochot, Jean-Claude Carpentier, Yves Lafosse et Alain Bloyer.

Maintenant, nos hussards de la République ont-ils tous bien mesuré le calvaire enduré par ces enfants qui leur étaient confiés et dont certains avaient manqué l'école depuis des mois, voire des années. Ils avaient vécu des horreurs. Tel garçon avait vu son oncle amputé après l'attentat du Milk-Bar en 57. Puis, en 62, son autre oncle retrouvé à demi-mort par des Légionnaires dans le coffre d'une auto, au pied de la Casbah. Et ils arrivaient à Yainville, ces gamins dont les résultats scolaires furent jugés "médiocres". Oui, ont-ils été justes envers eux, cux qui portaient le flambeau du savoir, ont-ils respecté à la lettre chacune des devises de leur chère République ? Egalité notamment ? Nous le verrons bientôt.
Blood bar...
Trois morts. Soixante blessés dont douze amputés... Au Milk-Bar, les bombes furent posées par deux femmes du FLN : Djamila Bouhired et Zohra Drif.  Condamnée à mort, cette dernière sera finalement graciée par le général de Gaulle lors de l'Indépendance.
Membre de l'Assemblée constituante de 1962 à 1964, elle siègera jusqu'en 2016 au Conseil de la nation dont elle sera la vice-présidente.
Durant son mandat, elle présida le Groupe d'Amitié Algérie-France.

Que sont-ils devenus ?


Aujourd'hui, les Pieds-Noirs se portent bien, merci. Ils gardent cependant le goût des oranges amères. Mais, malgré les rejets, les coups tordus, tous ont vécu leur vie. Parfois en pleine lumière. Marc cite volontiers le cas des Fugen, originaires d'Alger et établis dans la côte Béchère. Ceux-là formèrent une famille de musiciens. L'aîné, Michel, fut le batteur de Claude François ou encore de Sardou. Son frère Alain enseigna en collège et à l'école de musique de l'Austreberthe. Ses trois enfants, Greg, Mathias et Frédéric, musiciens professionnels, ont joué dans plusieurs groupes, notamment The Beatles Artifact.

Il y a aussi Paul Pascual, Paul avec qui nous avons refait le monde sur Sunshine of your love au Pressoir, la boîte mythique du Trait, Paul qui, avec son look beatnick, incarnait à nos yeux un modèle de liberté et de modernité. Mais aussi de sagesse et de droiture. Après qu'il ait quitté Yainville, son itinéraire ne m'a nullement surpris. M. Pascual sera maire de Saint-Laurent-de-Trèves et président de la communauté de communes de Tarnon-Mimente. A ce titre, il dirigea la revue Dé qué sé dis. Il fut aussi suppléant d'un candidat socialiste aux législatives de 2007. Agriculteur, sa mort accidentelle endeuilla les Cévennes. Nous lui rendrons hommage. 

Laurent QUEVILLY.

Bientôt sur votre écran : De Bab-el-Oued à Yainville, par Marc Ribès.


Notes généalogiques



Christophe Ribès est né le 9 mai 1917 à Alger. Il est le fils d'Antoine Ribès-Puig, né le 26 juillet 1885 à Jàvea (Espagne) et de Louise Formès-Escriva née le 3 janvier 1890 à Setta-Minarosa (Alicante).

Christophe s'est marié le 10 juin 1944 à Alger avec :

Francisca Vidal est née le 25 février 1923 à Alger, elle aussi est la fille d'émigrés espagnols,  André Vidal, né le 13 mars 1884 à Gandia (Valence) et Agueda Lloret, née le 14 Novembre 1889 à Denisa. 

Christophe et Francisca ont quatre fils, tous nés à Alger :

Christian Ribès, le 23 avril 1945, Jean-Pierre Ribès le 21 août 1947, Robert Ribès, le 5 juin 1949 et Marc Ribès, le 21 juin 1951.


José Pascual-Fernandez est né le 26 février 1914 à Melilla (enclave espagnole au Maghreb relevant de la province de Malaga). Il est le fils de José Pascual-Gilabert, né le 5 février 1885 à Elché (province d'Alicante) de Géronimo Pascual et Ana Gilabert.
José a pour mère Maria Catalina Fernandez-Payan, née le 9 janvier 1890 à Gádor (Alméria), elle-même fille de Francisco Fernandez et de Dolorès Payan.
Après avoir vécu à Yainville, José est décédé à Biscarosse en 2012 à l'âge de 94 ans.


José est l'époux le 19 mars 1938 de :

Renée Marie Uros-Pinilla née à Sidi-Bel-Abbès (Oran) le 20 février 1912. Fille, adoptive d'Andrès Grégoire Uros, né à Sidi-Bel-Abbès le 29 novembre 1899 et d'Incarnation Pinilla, née à Boukhanéfis (Oran) le 25 mai 1892. Elle est décédée le 14 janvier 1987 à Biscarosse.

José et Renée Marie vécurent d'abord maison Segarra, 38 rue Charcot puis rue Arloing et eurent trois garçons et cinq filles, tous nés à Oran :

Renée, Liliane, Jeanine, Yvette, Christiane, Joseph, Roger et Paul.





Pour reprendre l'ascenseur :

Sources


Marc Ribès, Yvette Pascual.
Histoire d'une centrale thermique, p.96.
Paris Normandie, 7 décembre 2021.
Canard enchaîné,
Dossier spécial Algérie, 2021.


Liens


L'Algérie vue d'ici :
Les Ribès : Alger 
Les Ribès : le grand départ
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