Par Laurent Quevilly-Mainberte

Avec le concours de Marc Ribès et Hubert Vézier.


Abandonnée 50 ans, l'église d'Yainville fut rendue au culte en 1846 grâce à la ténacité de ses paroissiens. Restaurée, il fallut alors la meubler. Pour le chemin de Croix, le choix se porta sur les modèles d'Alfred Colin.

Aux premiers siècles, le chemin de Croix était suivi sur les traces mêmes du Christ dans les rues de Jérusalem. Les pèlerins y marquaient plusieurs étapes pour prier.
Gardiens des lieux saints au XIIIe siècle, les Franciscains importèrent en Occident une représentation symbolique de ce parcours pouvant varier de sept à 37 stations selon les lieux et les époques.
En 1731, le pape Clément XII,  accorda l’indulgence plénière à qui prierait devant un chemin de Croix de 14 stations adopté par nos Franciscains. Cette version s’est alors généralisée jusqu'à devenir la forme canonique.

En 1760, le registre de fabrique d'Yainville nous apprend que seize tableaux ornent l'église. Dont deux de grand format, l'un du Christ et l'autre de Marie. Les quatorze autres sont sans doute un chemin de Croix qui aura disparu dans la tourmente révolutionnaire.

Rouverte en 1846, l'église Saint-André se devait d'en avoir un nouveau. Et le choix des Yanvillais se porta sur la maison Beau & Chovet, établie à Paris et reconnue dans toute la France. Comment fut prise la décision ? Par le bouche à oreille ou bien sur catalogue dans une librairie rouennaise comme Mégard. Mais ce fabricant faisait aussi beaucoup de la réclame. Notamment dans les revues diocésaines. Sur demande, il adressait par la Poste sa documentation et même des échantillons en peinture. Enfin il disposait de représentants.

Nous avons jugé utile de faire ici l'historique de cette maison. De nombreuses erreurs persistent à son égard, y compris du côté du Ministère de la Culture.

L'étonnante Maison Gaspard...


Le Chemin de Croix d'Yainville sur ses lignes de fuite. (Photo : Hubert Vézier)
La maison qui nous fournira le chemin de Croix a été fondée en 1838 par Pierre Alexandre Gaspard, natif du Piémont en 1810. Avant de se faire un nom à Paris, il commence sa carrière dans la chronique des tribunaux du Val d'Aoste. En 1834, lui et son frère Victor, avocat, ont vendu un bien dont les acheteurs redoutent qu'il soit grevé de dettes. En 1839, ces derniers lancent une procédure pour tirer les choses au clair.
A Paris, Gaspard est d'abord localisé aux 7 et 9 de la rue des Canettes. En 1843, il est déclaré en faillite mais rebondit 1843.
Sa première femme étant morte au duché d'Aoste, Gaspard se remarie en décembre 1845 avec une Normande de 11 ans sa cadette, née à la Neuvillette. Elle est la fille d'un propriétaire rural.
C'est à Mousseaux-près-Saint-André, dans l'Eure, qu'il vient épouser Louise Rosalie Lechat.  Gaspard est flanqué de son pharmacien et de son coiffeur mais il est aussi accompagné d'un artiste. Né à Metz en 1912, Jules Jacot, dit Jacott, est un peintre et dessinateur réputé et  notamment auteur de lithographies religieuses. Il collabore manifestement avec Gaspard.
Les activités d'éditeur de Gaspard l'ont amené à publier un ouvrage de l'abbé Rousseau et des planches en couleur sur 70 religieux victimes de leur Foi en Orient.
Félicité tant par le Pape que l'Assemblée nationale, Gaspard passe pour redorer l'art du Chemin de Croix, encore trop souvent grossier à l'époque. Art qu'il met à la portée des fabriques désargentées.
En 1847, on retrouve notre éditeur rue du Pot-de-Fer Saint-Sulpice et au 1 de la rue Madame.
Dans le quartier Saint-Sulpice, les fournisseurs d'imagerie religieuse, fort nombreux, sont fort mobiles et pratiquent l'entraide professionnelle. On y verra foisonner les Desgodets & Gérard, Didron, Bouasse-Lebel, Dufêtre...
En 1848, Gaspard obtiendra la nationalité française. Le dernier roi des Français ayant été remercié, la République rétablie puis l'Empire, la rue Port-de-Fer devient la rue Bonaparte. Gaspard y visse la plaque n° 80 tout en conservant le 1 de la rue Madame. Quels que soient les changements de régime et de noms de rues, ses magasins ont pour enseignes A la gloire des Martyrs.

Et Gaspard disparaît !


Et puis soudain, en 1858, alors qu'il est adulé et encore jeune,
Gaspard apparait pour la la dernière fois dans l'annuaire du Commerce. Son épouse obtiendra en 1866 la séparation de corps et de biens. Épaulée par un parent, elle est alors la première femme à ouvrir un studio de photographie, boulevard Montparnasse. Mais trois ans plus tard, son associé tombe malade, le personnel l'escroque. C'est la faillite. En 1876, Louise Rosalie trouve un arrangement avec ses créanciers et rentre penaude au pays où elle meurt en 1902 à Saint-André-de-l'Eure. On la dit veuve Gaspard et rentière.

Chovet successeur...


En 1858, avec le titre ronflant  de fournisseur breveté de leurs Majestés Impériales, les magasins de la rue Madame et du  80 de la Rue Bonaparte sont repris par Louis Chovet qui entend poursuivre l'œuvre de son prédécesseur. Alors, ce fils de charcutier natif de l'Aisne réunit patiemment une abondante documentation puisée dans le Moyen Age, la Renaissance. Il s'entoure aussi d'artistes de valeur, de conseillers éclairés issus du clergé, comme le Révérend-Père Tournesac, architecte de nombreuses chapelles des Jésuites. C'est lui qui apprit à dessiner à Delacroix. On retrouve aussi un certain Gaida qui a dessiné la chapelle Saint-Bertin de Saint-Omer.

En 1863, Louis Désiré Chovet crée une société en s'associant à un partenaire dont le nom n'apparaît pas dans la presse. La même année, c'est 
l'Exposition industrielle. Et là, entre des statues de Talluet et des toiles d'Hippolyte Lazerges, Chovet et Cie présente un Chemin de Croix de quatorze modèles originaux signés A. Colin. Ô surprise! Dès la première station, on reconnaît celle d'Yainville. Avec quelques différences, certes, les dessins originaux présentant un plus grand nombre de personnage. Mais, simplifiée, c'est bien la composition de Colin qui va figurer sur le chemin de Croix de Saint-André...


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Jésus devant Ponce-Pilate. — Chemin de Croix, par M. A. Colin
EXPOSITION DE MM. CHOVET ET Cie.


Au début de la chaîne, l'artiste réalise un dessin préparatoire, dit aussi carton qui sert de modèle de composition. C'est celui que l'on voit ci-dessus. L'atelier qui en a l'exclusivité va ensuite l'épurer et le peindre en série selon des standards bien définis.
Les quatorze stations conçues par Colin ont été gratifiées d'une médaille d'or de Pie IX. Et ce sont celles qui figurent sur le chemin de Croix yainvillais.
Alors qui est l'auteur de ces modèles dont la maison va conserver l'exclusivité ?

Cauchois d'adoption


Son père, le peintre d'histoire Alexandre Colin (1798-1875), ami de Delacroix, est directeur de l'école de dessin de Nîmes quand naît Paul-Alfred Colin. Demi-frère du sculpteur Louis Vidal, élève de Jean-Paul Laurens dont il deviendra l'ami, Paul-Alfred Colin est l'un de ces peintres qui reviennent chaque été sur la côte cauchoise.

A Yport. Colin achète un terrain près de la villa Les Charmilles de Jules Diéterle. Il épouse la fille du peintre Achille Devéria.

Le Salon de 1863, année où il conçoit notre chemin de Croix, marque ses débuts en peinture. Il y présentera régulièrement des paysages normands.

Dès 1867, Alfred Nunès, collectionneur d'art et maire d'Yport, fédère les peintres, la plupart refusés du Salon, qui formeront l'« Académie d'Yport ».

Portrait de Paul-Alfred Colin (1838-1916) réalisé en 1900 par Jean-Paul Laurens, (Musée des pêcheries de Fécamp.)

 Ils peignent des sujets normands, marines, vie paysanne, scellent des mariages entre familles d'artistes résidant autour d'Yport.

Colin est nommé professeur de dessin à l'École polytechnique dès 1875 puis, en 1879, inspecteur général de l'enseignement du dessin et des musées. Colin fut Adjoint au maire du 6ᵉ arrondissement de Paris (1892–1896). Il publia dans la Revue pédagogique des articles sur le dessin et la formation, comme Conseils sur le croquis d’après nature (1897).  En juillet 1901, il sera promu officier de la Légion d'honneur



La mise au tombeau, dernière scène conçue par Colin et que l'on retrouve à Yainville dans une version épurée.

Retour dans la maison Chovet. En 1866, le siège de l'entreprise est encore  19, rue Madame. Mais ce vieux bâtiment sera détruit pour agrandir la mairie du VIe arrondissement. Chovet s'installe alors dans une voie perpendiculaire, au 12, rue du Vieux-Colombier. Il y est attesté depuis trois ans quand il participe à l'Exposition universelle de 1878. L'année suivante, il fonde une nouvelle société avec un certain Lenoir.  1er Mars 1882 : la société Chovet et Cie est dissoute et reformée aussitôt par deux des trois associés le 12 mai.
Les ateliers

Ils se situeront longtemps 32, rue Dutot, face à l'Institut Pasteur où ils sont encore attestés en 1900 puis 7, rue Plumet, dans le XVe arrondissement. La maison ne produit pas que des Chemins de Croix sur toutes sortes de matières, elle fournit aussi des statues, des autels, des chaires à prêcher, des confessionnaux. Très tôt, des photographies religieuses ont été commercialisées.
Puis la société est à nouveau dissoute le 1er septembre 1885. Pour ceux qui n'auraient pas suivi, nous parlons bien dans cet article de chemins de Croix. Et ce n'est pas fini...

L'association Chovet-Beau



C'est en août 1890 que Louis Isidore Chovet s'associe officiellement à Victor Lucien Beau. Son nom apparaît pour la première fois au grand jour. Dès lors, il sera ici ou là qualifié de peintre et prénommé à tort Louis, ce qui fait beaucoup d'erreurs pour un seul homme. Nous allons rétablir la vérité.

Né en 1845, Beau est issu d'un famille originaire de l'Yonne établie de longue date à Paris. Elle a donné dans le commerce du drap, du vin et enfin du tissu. Le 20 août 1874, Lucien Beau épousait Christine Joraux. Ce jour-là, tous les parents et témoins des époux sont négociants. Comme le marié. La même année, Beau est dit employé de commerce ainsi qui ses frères qui héritent alors d'un père marchand d'étoffes. Encore une fois, jamais il n'est qualifié de peintre et aucune œuvre n'est connue avant cela sous sa signature. Si sa signature "L. Beau" apparaît parfois sur la 7e station d'un chemin de Croix similaire à celui d'Yainville, il s'agit manifestement d'une marque de fabriquant, en aucun cas de peintre. Mais elle aura prêté à confusion.
D'abord établi 8, faubourg Poissonnière, le couple Beau habitera ensuite 11, rue de Rougemont et enfin 12, rue de Constantinople. Cinq enfants naîtront de cette union.

Beau successeur


En 1893, la société L. Chovet et L. Beau est dissoute. Nommé liquidateur, Lucien Beau poursuit désormais seul la direction de l'entreprise. Avec la bénédiction du Pape, il la mène à son apogée. La maison se distingue notamment dans l’art délicat de l’émail sur cuivre. Elle propose alors près de cent modèles de chemins de croix, dans tous les styles et toutes les dimensions, mêlant peinture, émail, sculpture et gravure. 

Si certaines œuvres, colossales ou d’émail fin, sont destinées aux grandes cathédrales ou chapelles particulières, Beau veille aussi à commercialiser des modèles plus simples et abordables, accessibles aux églises plus modestes, comme celle d'Yainville. Napoléon III en offrira à quelque modeste paroisse.

L'une des pages du catalogue de la maison. A gauche se trouve le modèle retenu par Yainville.

La production fut manifestement très importante dans les années 1890. On retrouvera des Chemins de Croix rigoureusement identiques celui de Yainville dans de multiples églises françaises comme à Bourges, à Tourcoing, Challans mais aussi sur tous les continents. Et l'Alsace-Lorraine figure sur la liste des pays étrangers. Si j'ai été baptisé sous une toile de l'atelier Beau, c'est encore cerné par un de ses chemins de Croix que je me suis marié en la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon.

En 1894, lors d'une exposition à Lyon, la collection réunie par Lucien Beau est décrite comme la plus grande et la plus complète jamais présentée. Elle témoigne de décennies d’efforts consacrés à un art sacré vivant, fait pour émouvoir, édifier et orner les lieux de culte. Cette reconnaissance est confirmée par les récompenses obtenues lors des grandes expositions internationales – Philadelphie, Paris, Barcelone, Lyon – et par l’appui de nombreux prélats, jusqu’au Souverain Pontife.

La première station du chemin de Croix de Saint-Pol-de-Léon. Modèle réalisé en faîence et encadré par du bois. (Photo: Laurent Quevilly).

Lucien Beau conservait pieusement copie du premier chemin de Croix créé par Alexandre Colin. Et pour cause, il faisait sa fortune en le reproduisant à tour de bras. En tout cas, le chemin de Croix mène à tout. Lucien Beau sera l'un des fondateurs et trésoriers de la Société d'excursions des amateurs de photographie. Il y entraîne l'un des fils, Marcel, avoué près du tribunal de la Seine.

Et les affaires continuent..


Un nouveau siècle s'ouvrit. La maison changea de mains. Mais pas de nom. Chovet est mort en 1910 dans la maison voisine de l'atelier Beau. Mais il est dit sans profession et aurait endossé quelques années auparavant la nationalité suisse.En 1913, Lucien Beau eut le malheur de perdre sa femme. On le dit encore industriel. C'est le nom car un atelier de ce type a pu employer une bonne vingtaine d'employés dans divers corps de métiers : copistes, encadreuses, doreurs, menuisiers...
Jacques Beau, fils de Lucien, avait pris les rênes en 1914 quand éclata la Grande guerre. La maison comptait alors à son actif 3 000 églises dotées de ses différents modèles. Sur l'extrait de la liste publiée dans le catalogue, Yainville n'y figure pas.
Né en 1877, Jacques Beau était étudiant en langues orientales lorsqu'il s'engagea dans l'armée à 20 ans. Le 1er août 14, il fut rappelé au sein 38e territorial et ne fut démobilisé que le 1er janvier 1919. Son père était mort l'année précédente à Tours mais il fut inhumé dans le tombeau familial du cimetière Montparnasse.

Jusqu'en 2005 !



Après guerre, Jacques Beau poursuit ses affaires en proposant des travaux d'encadrement commémoratif, notamment pour les monuments aux morts, un marché important juste après la guerre. Et ce n'est pas un second conflit mondial qui aura raison de cette vieille institution. Jacques Beau est décédé en 1946 à Courbevoie. Dès lors, c'est Raymond Barsanti qui va faire les beaux jours du 12 de la rue du Vieux-Colombier. En 1947, à l'enseigne d'Art et Religion, il propose 5% sur ses statues et Chemins de Croix, en 1950, la livre d'encens en grain d'importation de premier choix. Barsanti avait racheté non seulement le fonds Beau mais aussi la maison Raffl, connue sous le nom de la Statue religieuse et fondée en 1857. Elle-même avait absorbé les maisons Froc-Robert ou Peaucelle-Coquet.

Dans les années 2000 se tenait sur les présentoirs un congrès international de santons venus du monde entier. Le 12 de la rue du Vieux-Colombier finit par changer de vocation en septembre 2005 pour se tourner vers la mode. Alors revenons à Yainville

La commande de Yainville



On lira par ailleurs le long feuilleton clochemerlesque suscité par le legs de 10.000 F consenti par François Lesain, l'un des premiers maires d'Yainville, au cas où la paroisse rouvrirait son église en un temps donné. Ce qui donna lieu à une course à l'échalote entre Jumièges et Yainville. Ce legs était destiné à l'achat de cloches et d'ornements intérieurs.
La commande passée, la livraison sera intervenue par train avec une garantie de l'expéditeur contre les accidents puis par charrette jusqu'à l'église.

Le Chemin de Croix de Yainville est un modèle type, décrit dans le catalogue commerciaux comme une série 3, forme cintrée, style roman, tout doré.

 Ces stations sont reconnaissables à leurs compositions équilibrées, leurs expressions codifiées, et leur cadre richement orné. Elles répondaient à un double objectif : standardisation pour équiper rapidement les églises, et décorum pour renforcer la piété populaire.


Le Chemin de Croix d'Yainville
Photos de Marc Ribès

Pilate condamne Jésus à être crucifié malgré son innocence. Jésus endosse la croix qu’il portera jusqu’au Calvaire.

Épuisé sous le poids de la Croix, Jésus tombe pour la première fois. Jésus croise Marie, sa mère, dans une douleur partagée.


Un passant, Simon de Cyrène, est réquisitionné pour aider Jésus.

Une femme compatissante, Véronique, essuie son visage ensanglanté.



 Jésus tombe à nouveau, affaibli par la souffrance. Jésus interpelle les femmes de Jérusalem et les invite à la conversion de leur peuple.



 Jésus chute encore, écrasé par la douleur et la croix. Les soldats arrachent ses vêtements, l’humiliant davantage.

 Jésus est crucifié entre deux criminels. Sa mère, Marie Madeleine et Marie de Cléophas assistent à ses derniers moments.

Son corps est remis à Marie et préparé pour la sépulture. Jésus est déposé dans un tombeau scellé par une pierre.


Le chemin de Croix, tel qu’il est représenté ici comme partout ailleurs est bien sûr éloigné d'une réalité historique. A la station VI, Véronique,  qui aurait essuyé le visage de Jésus, n’apparaît dans aucun des évangiles canoniques et tient plutôt d'une légende médiévale pour symboliser la compassion face à la souffrance. A la station XI, l’image d'un Jésus aux mains clouées sur la haute croix de la station XII est totalement incompatible avec l'anatomie et les techniques de crucifixion romaines. Mais au delà des faits, chacun regarde ces toiles à sa façon :
une simple mise en scène artistique d’un mythe, l'interprétation symbolique d'un mystère impénétrable, l'expression fervente de la théologie de la Rédemption. Pour ma part, qui ai passé tant de dimanches à rêvasser devant elles, ces images demeurent à mes yeux les plus marquantes, les plus touchantes de mon enfance.

Laurent QUEVILLY.


SOURCES


Semaine religieuse du diocèse de Lyon,
7 septembre 1894
L'Illustration,
10 octobre 1863.
Familles Beau, Chovet, Etat civil de Paris.
Mariage Gaspard, Mousseaux-près-St-André, Eure; NMD 1833-1845, 8 MI 2859-1 p.159/360