Par Hubert Vézier
et Emmanuelle Debris
Durant
la guerre, les installations de la SNCF sont la cible des bombardements
alliés à Sotteville. Du coup, on monta
à la hâte des baraques de bois au hameau du
Marais. Dortoirs, ateliers, réfectoires...
120 apprentis et
quantité impressionnante de matériel y furent
transférés en octobre 1942. Cette petite
cité de fortune allait s'enrichir de terrains de sport,
d'une salle des fêtes, de jardins gagnés sur un
hectare de marais.
" Dans le groupe
d’apprentis, rappelle Hubert Vézier,
il y avait un
enfant de Jumièges, Claude Houssais, qui a fait
toute sa carrière à la SNCF de
Sotteville... Il est
décédé en 2007.
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L'album d'Hubert Vézier...
Toutes les images sont
cliquables |
En
août
1948, les arpètes regagnèrent Sotteville.
C'était alors la crise du logement. La commune du Mesnil
vota
3.500.000F pour acheter les baraquements et les transformer en 28
logements. Après 1975, les habitants seront
relogés cié des Marais. Emmanuelle Debris a
vécu son enfance dans ce
qu'elle appelle toujours "le Camp" Elle en a gardé des
images...
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L'album d'Emmanuelle... |
Racontez
VOTRE camp !...
Bruno
Ponty : Je suis né au camp le 6
mars 1958 ainsi que mes frères et soeurs Michel, Joel, Josy,
Patrick, Claudie et Gilles...
Didier
Boutard : je suis né au camp le
6 septembre 1951 mais je n'ai plus de souvenirs
Martial
Grain : Je me rappelle très bien de la famille
Debris. Jean Louis? Mme Saunier, l'institutrice ! La salle des
fêtes ! La famille GAUDUS. La famille Deconhiout. La famille
PETIT à l'entrée du Camp ! La famille MILLION
(Francoise ) La vieille dame qui est en photo avec un enfant, qui
est-ce ? je crois m'en souvenir, mais n'arrive plus a lui mettre un nom
? Toute mon enfance, de l'école. Les enfants HUET,
Betina, Benoit...
Noëlla
Debris : C'est Mme Guilain avec mon frère
Eric.
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