C'est
la
première critique du "Baron de Vastey". Elle a
été
postée sur le site de la Fnac et celui d'Amazon...
La révolution
haïtienne vécue par une famille normande
Ce livre
n'est ni un roman historique, ni la saga d'une famille sur une
île lointaine, c'est un véritable livre d'histoire
comme on les aime, l'histoire dévoilée
grâce
à des archives familiales, où on
découvre une réalité
différente de la version simplifiée et embellie
de la conquête haïtienne pour son
indépendance, où on comprend que les
héros ne sont pas toujours comme on nous les a
présentés, que les gens de couleur
n'étaient ni noirs ni blancs, que la victoire des esclaves a
été très compliquée, que
les influences extérieures (guerre
d'indépendance, révolution française,
Napoléon) ont joué leur rôle, que les
royalistes et les républicains étaient soit
pro-colons, soit pro-esclaves, mais inversement à notre
pronostic.
Le tout raconté avec brio, le style Quevilly avec ses belles formules introductives : "je n'ai pas écrit ce livre, il m'a été dicté". Et plein de formules élégantes pour présenter avec humour les événements, certaines codées ou rigolotes, comme celle-ci page 309 : "Le baron de Vastey fit le mort. Et pour cause", ou page 23 "Les aînés des enfants auront participé de l'oreille à l'expansion de leur fratrie".
Il n'y pas de héros dans ce livre, que ce soit le principal personnage, le colon Vastey, ou même son fils le baron, ou Toussaint Louverture, le roi Christophe, les feudistes ou négociants normands. Sans être des zéros, ils ont tous leur part d'ombre, mais aussi leur côté humain et sympathique.
Les héroïnes du livre sont les lettres familiales, qui sont transcrites et remises dans le contexte chronologique. Ces archives Vastey sont un trésor qui donne un éclairage inédit et "vécu" sur une page d'histoire qui était à (ré)écrire.
Le tout raconté avec brio, le style Quevilly avec ses belles formules introductives : "je n'ai pas écrit ce livre, il m'a été dicté". Et plein de formules élégantes pour présenter avec humour les événements, certaines codées ou rigolotes, comme celle-ci page 309 : "Le baron de Vastey fit le mort. Et pour cause", ou page 23 "Les aînés des enfants auront participé de l'oreille à l'expansion de leur fratrie".
Il n'y pas de héros dans ce livre, que ce soit le principal personnage, le colon Vastey, ou même son fils le baron, ou Toussaint Louverture, le roi Christophe, les feudistes ou négociants normands. Sans être des zéros, ils ont tous leur part d'ombre, mais aussi leur côté humain et sympathique.
Les héroïnes du livre sont les lettres familiales, qui sont transcrites et remises dans le contexte chronologique. Ces archives Vastey sont un trésor qui donne un éclairage inédit et "vécu" sur une page d'histoire qui était à (ré)écrire.
Yan
ar Sklavour.