Universitaire canadien, Chris Bongie est l'auteur de la traduction anglaise du Système colonial devoilé paru à la même date que Le baron de Vastey. Il nous livre ici son sentiment sur notre ouvrage...


"Je voulais vous féliciter pour votre livre sur la famille Vastey. Il a été écrit avec beaucoup d'implication et il est riche d'informations passionnantes. Je suis soulagé de constater que, dans ma propre édition du Système Colonial de Vastey, je ne me suis engagé dans aucune spéculation qui aurait été démentie par les preuves archivistiques"

Aucune spéculation. Sauf une suggestion. En s'inspirant d'un passage autobiographique relevé dans A mes concitoyens, de 1815, Chris Bongie en a déduit que Vastey avait peut-être rejoint les insurgés dès 1802. Notre livre lui aura révélé qu'il n'en était rien. "Ça a été un vrai choc pour moi d'apprendre qu'il était toujours au Cap à une époque aussi tardive qu'août 1803."

Chris Bongie s'est en tout cas gardé de présenter le baron de Vastey comme étant à coup sûr le poète qui, à la fin des années 1790, signait sous le nom de Pompée-Valentin Vastey, thèse défendue par Marlène Daut. Pour Chris Bongie, notre ouvrage apporte un démenti définitif à cette affirmation. "Et nous sommes arrivés tous les deux à la même conclusion sur le rôle posthume de Querard dans le rattachement du nom Pompée Valentin à Vastey." Bref, le baron de Vastey n'a jamais été poète à Paris et ne s'est jamais appelé que Jean-Louis, contrairement à ce que prétendent la plupart des historiens.