Dans l'un des derniers
chapitres du livre intitulé Papa Pitite,
Louis-Marie de Vastey, interrogé en 1936, rapporte le
témoignage de
Djebou, un ancien esclave de son aïeul Jean-Valentin Vastey.
Louis
Marie est né à Plaisance, sur l'une des
plantations Vastey, et partit
pour la France où il étudia le Droit. On manque
de détails sur son
séjour dans l'héxagone mais il paraît
que, ses études étant
terminées, le bateau qui le ramenait au pays natal
passa devant le port
de Saint-Marc dont il tomba aussitôt amoureux. Aussi,
lorsqu'il fut
obligé de quitter le Cap Haitien, où il
s'était établi, il choisit sans
hésiter cette ville de l'Artibonite où allaient
naître ses douze
enfants et la plupart de ses petits-enfants.
Muté à
Leogâne en qualité de commissaire du Gouvernement,
il revint à Saint-Marc quelques mois plus tard comme juge au
tribunal terrien, un poste qu'il occupa jusqu'à sa retraite.
Après la prestation de serment d'avocat de son fils
Gérard, vers 1952, il ouvrit un cabinet au nom de Vastey, Père
& Fils.
Fervent catholique, organiste
hors-pair et musicien chevronné, il joua
de l'harmonium aux messes dominicales de la ville de Saint-Marc pendant
plusieurs années. Dans le livre, nous analysons son
témoignage et
publions une photo prise par son petit-fils, Joseph de Vastey,
établi à
Franckfort et qui s'est soucié de ses ancêtres
normands comme on pourra
le lire...
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